Le 30 juin 2021 a eu lieu la cérémonie de remise des prix du Concours du Lobbying. Pour la deuxième année consécutive, le Concours était parrainé par M. Sylvain Waserman, député de la 2ème circonscription du Bas-Rhin. Il est également vice-président de l’Assemblée nationale et gère la délégation chargée des représentants d’intérêts et des groupes d’études.

Un groupe de tête au coude à coude

Cette édition a été marquée par l’excellent résultat de l’université Paris Dauphine. Réitérant sa performance de l’année passée, l’établissement arrive en tête du classement par écoles. En outre, des groupes d’étudiants représentant Paris Dauphine occupent les première (sujet France Digitale) et troisième (sujet Edenred) places du classement individuel.
Très performants pour leur première participation au Concours du Lobbying, les étudiants du Collège d’Europe (sujet Edenred) et de l’EFAP (sujet COFALEC) se partagent, ex aequo, la deuxième place au classement individuel.

Au classement par écoles, le Collège d’Europe arrive également sur la deuxième marche du podium. Sciences Po Bordeaux décroche la troisième place. L’EFAP et Sciences Po Grenoble occupent respectivement les quatrième et cinquième places.

Une nouvelle génération de lobbyistes prometteurs

Cette année encore, partenaires et correcteurs ont souligné la qualité des dossiers en compétition. Les recommandations « très concrètes », l’effort de pédagogie, ou encore le « travail rédactionnel » ont été notamment salués par Marianne Tordeux Bitker (directrice des Affaires publiques de France Digitale) et Nathalie Renaudin (directrice des Affaires publiques d’Edenred). Plusieurs intervenants ont félicité les étudiants pour la « maturité » (Héloïse Fontanel, responsable des Affaires européennes et internationales de la SACEM) et les rendus « de plus en plus professionnels » de leurs travaux (Emmanuel Guichard, délégué général de la FEBEA).

Expérience professionnalisante pour les étudiants, le Concours du Lobbying est aussi une « expérience enrichissante » pour les partenaires, selon Diane Doré (secrétaire générale de COFALEC). Emilie Schallebaum (directrice des Affaires publiques de Gilead France) a ainsi salué la capacité des « lobbyistes de demain » à porter un regard neuf sur les problématiques de l’entreprise.

Le Concours est également une occasion de montrer que le lobbying ne concerne pas uniquement les entreprises, mais bien tous les types d’organisations. A cet égard, Gaëlle Haut (chef de projet Affaires européennes au sein de Surfrider Foundation Europe) a rappelé que « le plaidoyer est un outil important » pour les associations et ONG.

En clôture de cette cérémonie, Sylvain Waserman s’est dit « très heureux » de constater, à travers le Concours, que la profession de lobbyiste « se renouvelle et a des ambitions éthiques ». Auteur d’un récent rapport « pour un lobbying plus responsable et transparent », le député du Bas-Rhin a rappelé que le lobbying est aujourd’hui devenu un « enjeu citoyen ». Dans ce contexte, une logique de « co-construction » doit s’imposer dans la prise de décision publique. Toutes les parties prenantes (société civile, entreprises…) doivent être associées à ce processus de façon transparente.

Pour en savoir plus : palmarès de l’édition 2021