Après trois mois de compétition, la cérémonie de remise des prix du Concours du Lobbying 2016 a récompensé les meilleurs étudiants et masters participants, le mercredi 29 juin à la Maison de la Recherche (Paris). Cet évènement, organisé par Spin Partners, était parrainé par Damien Abad, député de la 5e circonscription de l’Ain.
La qualité et la pertinence des rendus mises en avant
Le 1er prix par écoles a été décerné au Master APRI (Affaires Publiques et Représentation des Intérêts) de Sciences Po Bordeaux, pour la qualité et l’intérêt des rendus sur les différents sujets proposés. Sébastien Guigner, responsable du Master, a tenu à remercier les différents acteurs de l’édition 2016, et leur rappeler l’importance du concours dans le cadre de la scolarité : mise en pratique, responsabilisation des étudiants, etc. Quant aux 2e et 3e prix, ils ont été attribués respectivement à Sciences Po Grenoble et à l’Ecole de guerre économique.
La pertinence des rendus a été soulignée tout au long de la soirée, notamment pour le 3e Prix, remis par Jérôme Lebourg, Président de l’Union Nationale des Géomètres-Experts, remis au groupe de Sciences Po Bordeaux, mais surtout concernant le 2e Prix. En effet, Laurène Guardiola, Responsable Affaires Publiques de Lafarge France, a invité le groupe de Sciences Po Grenoble a venir présenter son rapport au comité directeur, en rappelant la justesse de l’analyse et des recommandations.
Concernant le 1er prix par dossier, le groupe de l’Ecole de guerre économique est primé pour son travail sur la problématique proposée par le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT). En décernant le prix, François Mattens, Directeur de la communication et des affaires publiques du GICAT, a rappelé le professionnalisme du groupe et sa capacité à proposer des recommandations « qui sortent de l’ordinaire ».
Damien Abad : pour une approche apaisée du lobbying
Fort de son expérience en tant que député européen, et actuellement député de l’Ain, Damien Abad, parrain du Concours 2016, a mis en avant la nécessité de dépasser les caricatures concernant le lobbying. En effet, « le lobbying n’est pas une pratique honteuse » et il est nécessaire de sortir de cette approche hypocrite. Selon lui, un changement culturel est indispensable afin de « promouvoir une approche plus apaisée et constructive du lobbying », comme il a pu en faire l’expérience au parlement européen.
Il faut bien évidemment « faire preuve de transparence et d’éthique » pour que toutes les parties prenantes participent au débat, ce qui permettra une « prise de décision éclairée ».